QU’EST-CE QUE LE CHRISTIANISME ?
essai de phénoménologie historique
(entre croyance et non croyance) (à publier)
Qu’est-ce que le Christianisme ?
La religion de l’Occident, certes, il l’est devenu au bout de quelques siècles, après avoir réussi à ‘dépasser’ ses incompatibilités initiales, entre les lettres de Paul et les quatre évangiles, entre les synoptiques et Jean. Né juif, mouvement spirituel parmi d’autres dans l’empire romain, il est devenu grec (chez Platon) et puis religion. Les siècles suivants, d’institution dogmatique et disciplinaire, ont connu des mouvements spirituels dissidents, la plupart vite institutionnalisés, jusqu’au grand éclatement, au 16e siècle, de réformes spirituelles qui, institutionnalisées à leur tour, ont connu des réveils par la suite, en Europe du Nord et aux États Unis. Ainsi s’est créé l’archipel œcuménique actuel de confessions fort contrastées.
Voici la question de cet essai : est-il possible de restituer la logique de ce formidable mouvement historique, connaître le ‘pourquoi’ de ses si diverses formes ? Cette logique relèverait d’une oscillation entre deux lois, la loi de la sainteté (l’Écriture et le repas, dans la répétition liturgique) et la loi de la guerre (qui régit les sociétés humaines) : par celle-là, les Églises chrétiennes sont vouées à la maîtrise de celle-ci.
Voici donc ce qui risque d’intéresser des chrétiens, certes, mais d’autres aussi parmi les gens cultivés, de nos jours de plus en plus tranquillement athées. Si le Créateur de l’univers a cessé d’être croyable, si les âmes ne sont pas immortelles, l’évangile disparaît-il ? Ou peut-il gagner le visage d’une éthique de passionnés, d’une fécondité au-delà de ce que l’on peut ? On pourrait dire ainsi le but de ce texte : comprendre le christianisme hors du dualisme âme / corps qui s’est greffé chez lui très tôt et qui n’a plus cours dans nos philosophies ni dans nos sciences, hors du dualisme ciel / terre qui commandait celui-là.
essai de phénoménologie historique
(entre croyance et non croyance) (à publier)
Qu’est-ce que le Christianisme ?
La religion de l’Occident, certes, il l’est devenu au bout de quelques siècles, après avoir réussi à ‘dépasser’ ses incompatibilités initiales, entre les lettres de Paul et les quatre évangiles, entre les synoptiques et Jean. Né juif, mouvement spirituel parmi d’autres dans l’empire romain, il est devenu grec (chez Platon) et puis religion. Les siècles suivants, d’institution dogmatique et disciplinaire, ont connu des mouvements spirituels dissidents, la plupart vite institutionnalisés, jusqu’au grand éclatement, au 16e siècle, de réformes spirituelles qui, institutionnalisées à leur tour, ont connu des réveils par la suite, en Europe du Nord et aux États Unis. Ainsi s’est créé l’archipel œcuménique actuel de confessions fort contrastées.
Voici la question de cet essai : est-il possible de restituer la logique de ce formidable mouvement historique, connaître le ‘pourquoi’ de ses si diverses formes ? Cette logique relèverait d’une oscillation entre deux lois, la loi de la sainteté (l’Écriture et le repas, dans la répétition liturgique) et la loi de la guerre (qui régit les sociétés humaines) : par celle-là, les Églises chrétiennes sont vouées à la maîtrise de celle-ci.
Voici donc ce qui risque d’intéresser des chrétiens, certes, mais d’autres aussi parmi les gens cultivés, de nos jours de plus en plus tranquillement athées. Si le Créateur de l’univers a cessé d’être croyable, si les âmes ne sont pas immortelles, l’évangile disparaît-il ? Ou peut-il gagner le visage d’une éthique de passionnés, d’une fécondité au-delà de ce que l’on peut ? On pourrait dire ainsi le but de ce texte : comprendre le christianisme hors du dualisme âme / corps qui s’est greffé chez lui très tôt et qui n’a plus cours dans nos philosophies ni dans nos sciences, hors du dualisme ciel / terre qui commandait celui-là.
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